en pleurant, j’ai cassé votre voiture, Camille. J’en suis bien fâchée ; bien sûr, je ne le ferai plus.
Ne pleure pas, ma petite Marguerite, ce ne sera rien. Nous allons ouvrir la portière, rasseoir les voyageurs à leurs places, et je demanderai à maman de faire mettre une autre glace.
Mais si les voyageurs ont mal à la tête, comme maman ?
Non, non, ils ont la tête trop dure. Tiens, vois-tu, les voilà tous remis, et ils se portent à merveille.
Tant mieux ! J’avais peur de vous faire de la peine. »
La diligence relevée, Marguerite continua à la traîner, mais avec plus de précaution, car elle avait un très bon cœur, et elle aurait été bien fâchée de faire de la peine à ses petites amies.
Elles rentrèrent au bout d’une heure pour dîner, et couchèrent ensuite la petite Marguerite, qui était très fatiguée.