— Non, ma chère petite ; embrasse-moi seulement, et puis tu t’en iras avec ces bonnes petites filles ; je vois à leur physionomie qu’elles sont bien bonnes.
— Oh oui ! maman, bien bonnes ; Camille m’a donné sa poupée ; une bien jolie poupée !… et Madeleine m’a fait manger une tartine de confiture. »
Mme de Rosbourg sourit de la joie de la petite Marguerite, qui allait parler encore, lorsque Mme de Fleurville, trouvant que la malade s’était déjà trop agitée, conseilla à Marguerite d’aller jouer avec ses deux petites mamans, pour que sa grande maman pût dormir.
Marguerite, après avoir encore embrassé Mme de Rosbourg, sortit avec Camille et Madeleine.
III
MARGUERITE
Prends tout ce que tu voudras, ma chère Marguerite ; amuse-toi avec nos joujoux.
Oh ! les belles poupées ! En voilà une aussi grande que moi… En voilà encore deux bien jo-