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parce que tu savais bien que je te régalerais d’une bonne volée. Eh ?…

Palmyre, pleurant.

Oui, maman, c’est vrai, c’est bien cela ; mais le bon Dieu m’a punie, car je souffre bien de ma jambe et de mon bras.

Mère Louchet.

Et sais-tu bien que la pauvre mam’selle a été fouettée par madame, qu’elle en est toute souffreteuse et toute éclopée ? Et tu crois que je te vas passer cela sans dire quoi et que je ne vas pas te donner une raclée ?

Sophie, avec effroi.

Oh ! ma bonne mère Louchet, si vous avez de l’amitié pour moi, je vous en prie, ne la punissez pas ; voyez comme elle souffre de son pied. Maudit vin ! il a déjà causé bien du mal chez nous ; n’y pensez plus, ma bonne mère Louchet, et pardonnez à Palmyre comme je lui pardonne.

Palmyre, joignant les mains.

Oh ! mam’selle, que vous êtes bonne ! que j’ai de regret que vous ayez été battue pour moi ! Ah ! si j’avais su, jamais je n’aurais touché à ce vin de malheur. Oh ! mam’selle ! pardonnez-moi ! le bon Dieu vous le revaudra.

Sophie s’approcha du lit de Palmyre, lui prit les mains et l’embrassa. La mère Louchet essuya une larme et dit : « Tu vois, Palmyre, ce que c’est que d’avoir de la malice ; voilà mam’selle Sophie qu’est