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« Prévôt ! cria-t-il, amène ici ton prisonnier ; s’il fait du train, bâillonne-le.

prévôt.

Je crois bien qu’il en fait ; il jure comme un templier.

le brigadier.

Bâillonne-le et traîne-le jusqu’ici. »



Prévôt ne se le fit pas dire deux fois ; il comprima la bouche du prisonnier avec son mouchoir et le traîna plus qu’il ne le porta jusque dans la salle où était Gribouille mourant, sous la garde de son ami.

prévôt.

Où faut-il le mettre, brigadier ?

le brigadier.

Par terre, comme un chien qu’il est. Va vite à la prison, raconte à M. le curé le malheur qui vient