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me fera grand plaisir de le revoir. Veux-tu lui demander de venir chez moi ?

— Tout de suite, monsieur, répondit Jean en baisant doucement la main que lui donnait Roger. Lui aussi sera bien content de votre invitation. »

Jean sortit.

« Monsieur Kersac, dit-il en entrant dans sa chambre, M. Roger vous demande de descendre chez lui ; il voudrait bien vous faire voir à son papa, M. le comte de Grignan.

Kersac.

J’y vais, mon ami. Ce pauvre petit ! Je pensais à lui tout justement. »

Ils descendirent. Lorsque Kersac entra, Roger, qui n’avait pas ôté les yeux de dessus la porte, sourit et dit :

« Papa, voici M. Kersac. »

Kersac s’avança vers M. de Grignan, qui lui tendit la main.

« Vous me faites bien de l’honneur », lui dit Kersac.

M. de Grignan.

Roger vous doit d’avoir dormi une heure, ce qui ne lui était pas arrivé depuis deux mois, répondit M. de Grignan.

Roger.

Monsieur Kersac, venez près de moi, je vous en prie. »

Kersac s’approcha.

Roger.

Asseyez-vous comme ce matin. »