Jean monta rapidement les deux étages de Simon : Kersac le suivit plus modérément. Simon venait de finir son déjeuner-dîner et se préparait à descendre au magasin.
« Simon, voici M. Kersac qui vient te voir, s’écria Jean en entrant chez son frère.
Monsieur Kersac ! Que vous êtes bon, monsieur, de faire ce grand voyage pour moi !
Pour vous, mon ami, et pour Jean et pour votre mère.
Maman va devenir la femme de M. Kersac. Il me l’a dit tantôt ; et il sera mon père ! C’est drôle, ça, n’est-ce pas ?
Pas possible ! C’est-il vrai, monsieur Kersac ?
Très vrai, mon ami ; à mon retour.
Quel bonheur pour notre pauvre mère ! Cher monsieur Kersac ! »
Simon embrassa Kersac, qui le serra à l’étouffer, comme il avait fait pour Jean.
Et quel dommage que ma mère n’ait pu venir avec vous !
C’était impossible, mon ami ! Toi épousant une fille de haute volée, une Parisienne, ta mère se