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sieur le permet ! Puisque le bon M. Barcuss l’a demandé !

Barcuss.

Acceptez, acceptez sans crainte, monsieur Kersac ; nous avons plus de logement qu’il ne nous en faut. Voyons, est-ce dit ?

Kersac, lui tapant dans la main.

C’est dit. Tope là, je reste ! Vous avez l’air de braves gens ici. Je voudrais bien connaître les maîtres de Jean. J’aime bien les braves gens.

Barcuss.

Vous les verrez tantôt, monsieur Kersac. Jean, dans quelle chambre mettons-nous ton ami ?

Jean.

Dans la mienne, je vous en prie, monsieur Barcuss ; je le verrai bien mieux.

Kersac.

J’aimerais bien cela, moi aussi. Cela me rappellera la nuit où tu m’as si bien soigné, Jean, à l’auberge de Malansac. Et ce Jeannot, que tu voulais me faire aimer ? À propos, où est-il cet animal de Jeannot ?

Jean.

Il est bien placé, à ce qu’il m’a dit, mais je ne le vois pas souvent.

Kersac.

Pourquoi ça ?

Jean.

Parce que…, parce qu’il a des idées qui ne sont pas les miennes et des goûts que je n’ai pas. »

Barcuss interrompit la conversation pour les