avec des épaules, des bras et des poings à assommer un bœuf ; et, avec cela, un air tout bon, tout riant, l’air d’un bon homme tout à fait. Et si Monsieur voulait bien permettre que je lui propose de rester ici ?
Très volontiers, Barcuss ; vous pourriez lui proposer, s’il n’est ici que pour peu de jours, de coucher et de manger chez moi. De cette façon Jean le verra tout à son aise, et vous ne vous éreinterez pas de travail.
Merci bien, Monsieur ; je le lui proposerai de la part de Monsieur. »
Barcuss se retira fort content et rentra avec empressement dans l’antichambre, où il trouva Kersac et Jean causant avec animation.
Monsieur Kersac, Monsieur vous propose de rester ici chez lui ; nous avons le logement et la table à vous offrir. »
Jean sauta de dessus sa chaise.
« Merci, monsieur Barcuss ; c’est un effet de votre bonté, je le vois bien ; c’est vous qui l’avez demandé à Monsieur.
Mais, Jean, dis donc, c’est indiscret, ça ; on dit qu’à Paris chacun a son coin ; je ne veux déplacer ni gêner personne : j’aime mieux retourner à l’hôtel.
Oh ! mon cher monsieur Kersac ! Puisque mon-