pain et une assiettée de fromage ! Mais votre pain de Paris ne vaut pas le pain de la campagne. Ça ne tient pas au corps. On a beau avaler, on se sent toujours l’estomac vide. »
Barcuss se mit à rire et demanda à Kersac de l’attendre un instant. Il alla trouver M. de Grignan qui faisait sa toilette.
Monsieur voudrait-il me permettre d’offrir un verre de vin à M. Kersac, l’ami de Jean, qui vient d’arriver et qui a l’air d’un bien brave homme ?
Certainement, mon ami ; donnez-lui tout ce que vous voudrez.
Et Monsieur veut-il me permettre de donner un petit congé à Jean, pour qu’il soit libre de promener son ami ?
Je ne demande pas mieux, mon bon Barcuss, mais c’est vous qui en souffrirez.
Oh ! Monsieur, je ne suis pas embarrassé pour l’ouvrage ; le concierge me donnera un coup de main. Et ça fait plaisir d’obliger un bon garçon comme Jean et un brave homme comme M. Kersac.
A-t-il vraiment l’air d’un brave homme ?
D’un brave homme tout à fait, Monsieur ; un homme de cinq pieds huit pouces pour le moins,