Alors c’est un Vernet, un Delaroche, un Flandrin ?
Je n’en sais rien ; on n’a pas voulu nous dire son nom. Mais ce que nous savons, c’est qu’il est pour nous un bienfaiteur, un ami, un ange du bon Dieu.
C’est bien ça, Jean ! C’est bon d’être reconnaissant ; il y a tant d’ingrats de par le monde !
Ce n’est pas Simon et moi qui le serons jamais ; tant que nous vivrons, nous prierons pour ce monsieur Peintre et nous l’aimerons.
Avec tout ça, il faut partir, Jean ; puisque M. Métis a eu la bonté de nous donner congé, ce serait bête de ne pas en profiter. Au revoir, camarades ; à demain !
Au revoir, messeigneurs ! Que Vos Altesses daignent s’amuser, daignent danser, daignent manger, etc.
Soyez tranquilles, camarades ; nous serons bons princes, et nous ne serons les derniers pour rien. »
Simon et Jean sortirent pleins de joie.
D’après l’effet produit au café, juge de celui que nous produirons chez M. Amédée. Mlle Aimée va-t-elle te regarder ! va-t-elle t’admirer !