lement pour exprimer combien je suis heureux et reconnaissant !
Mlle Aimée va te trouver joliment beau !
Oui ; elle ne m’a jamais vu bien habillé ; tout juste, ça me chiffonnait de paraître à son bal en habits étriqués et usés.
Et grâce à notre cher bienfaiteur, nous allons être superbes.
Oui, nous ferons l’effet de deux gros bourgeois avec nos gants et nos chapeaux !
Et nos brodequins ! et nos cravates !
Et nos chemises fines ! et nos mouchoirs !…
Dis donc, Simon, il faudra nous moucher souvent.
Oui, j’y ai déjà pensé ; mais, au lieu de nous moucher, ce qui salirait nos mouchoirs, il faudra seulement les tirer souvent de nos poches et nous essuyer le front. Je l’ai vu faire à M. Abel, l’autre soir, chez M. Pontois.
Comment fait-on ? Tu me feras voir.
Oui, je te préviendrai et tu me regarderas faire.