de pied et, l’envoya à l’autre bout de la chambre.
C’est la dixième, la centième fois que tu me voles, petit gueux. Que je t’y prenne encore une fois, et je te mets à la porte comme un voleur. »
M. Pontois s’en alla sans avoir aperçu Jean, et laissa Jeannot pleurant et se désolant.
Jean s’approcha de son cousin.
« Jeannot, lui dit-il affectueusement, prends courage ; ne pleure pas. Je viens te proposer quelque chose qui te fera plaisir. Simon t’offre de te prêter, pour le bal de M. Amédée, les habits que j’avais à votre soirée. »
Jeannot essuya ses larmes et prit un air moins malheureux.
Je veux bien ; je n’avais rien à mettre. Je te remercie bien et Simon aussi. Mais toi-même, que mettras-tu ?
Je mettrai autre chose ; je ne suis pas embarrassé avec Simon.
Tu es bien heureux d’être avec Simon ; tu es tranquille là-bas, et toujours gai et content. Il n’en est pas de même pour moi. Je pleure plus souvent que je ne ris. Peu de gages, beaucoup d’injures, du travail par-dessus la tête.
Il ne faut pas croire que nous n’avons rien à