venants ; il remarquait tout et s’intéressait à tout. Jeannot bâillait et soupirait.
Qu’allons-nous devenir, Jean, au milieu de tout ce bruit ? Nous ne trouverons peut-être pas Simon ; alors où irons-nous ? que ferons-nous ?
Pourquoi donc ne trouverions-nous pas Simon, puisqu’il demeure rue Saint-Honoré, no 263.
Mais si nous ne le trouvons pas ?
Alors nous le chercherons.
Où le chercherons-nous ? À qui le demander ?
Il se trouvera bien quelque brave homme qui nous aidera à le trouver. D’ailleurs, Jeannot, ce que tu dis là est ingrat pour le bon Dieu. Vois comme il nous a protégés. Ce bon monsieur voleur qui nous donne de l’argent…
À toi, pas à moi.
Ce n’est-il pas la même chose ? Tu sais bien que, tant que j’en aurai, tu en auras. Après le bon monsieur, nous avons eu la chance de rencontrer cet autre brave M. Kersac, qui a fait pour nous comme aurait fait le bon Dieu.
Oui, joliment, il m’a donné deux coups de fouet.