Il n’y a pas de danger, je te dis. Hue ! Huhau ! Hue !
— Je veux descendre ! cria encore Félicie.
Non, tu ne descendras pas. Hue ! Hue donc. »
Le cheval pressa le pas, le charretier resta en arrière. Félicie criait, Laurent et Anne riaient ; Juliette avait un peu peur.
La bonne et Gertrude, voyant qu’il n’y avait aucun danger, cherchaient à calmer Félicie. Gertrude demanda à la bonne de faire monter le charretier près de Laurent pour rassurer Félicie. La bonne l’appela.
« Montez avec nous, Philippe : Mlle Félicie a peur. »
Philippe grimpa dans la charrette.
Je ne veux pas que le charretier soit avec nous.
Pourquoi cela ? Sa présence vous rassurera.
Non, je ne veux pas qu’il soit près de moi. J’ai supporté beaucoup de choses aujourd’hui, mais c’est trop fort aussi. Qu’est-ce qu’on dirait de me voir près d’un paysan ?
Personne ne dira rien. Un paysan est un homme comme un autre. On ne vous regardera seulement pas.