Qu’est-ce qu’il y a donc ? Pourquoi ris-tu, Laurent ? Et toi, Félicie, pourquoi as-tu l’air embarrassée ?
Je ne peux pas vous le dire, maman : Félicie serait furieuse.
Alors, c’est quelque chose de mal.
Pas du tout, maman ; c’est Laurent qui a des idées bêtes et qui…
Ah ! j’ai des idées bêtes ? Comment sais-tu qu’elles sont bêtes, puisque tu ne les connais pas ?
Ce n’est pas difficile à deviner.
Si tu devines, c’est que j’ai bien deviné ; et puisque tu me dis des sottises, je vais dire mon idée à maman. C’est par orgueil que tu fais semblant d’être fatiguée, pour ne pas aller savoir des nouvelles du petit Germain.
Ce n’est pas vrai ; c’est parce que je suis réellement fatiguée. »
La maman commençait à croire que Laurent avait trouvé la vraie cause de la fatigue de Félicie, mais elle n’eut pas l’air de s’en douter.
Puisque tu es réellement fatiguée, tu resteras à la maison à te reposer ; j’irai voir les Germain avec