vivants sont frisés comme moi ; il y a bien des gens qui nous l’envient ; on n’a pas besoin de passer par les mains du coiffeur, avec des cheveux tout frisés comme ça.
Je n’ai pas de fourchette pour manger mon poulet.
Pardon, mam’selle ; vous en avez une près de vous.
Mais c’est une fourchette sale !
Pardon, mam’selle. La mère Robillard l’a mise toute propre tout à l’heure.
Mais je viens de manger avec.
Eh bien, mam’selle, ce n’est pas ça qui l’a salie ! Mam’selle ne me fera pas croire qu’une demoiselle propre comme mam’selle salisse les couverts en mangeant avec.
Ce n’est certainement pas moi, mais la sauce, la graisse.
Oh, mam’selle ! tout ça n’est pas de la saleté ! C’est bien bon au contraire.
Que ce paysan est bête ! Donnez-moi une fourchette propre.