et qui veut assister au mariage de son cher Jacquot, comme elle m’appelle encore. Demain j’irai chez mes chers pères, à Vaugirard, leur annoncer mon prochain mariage ; je courrai encore pour l’appartement et pour quelques commissions de ma mère ; après quoi je reviendrai, dès que je serai libre, me reposer auprès de toi, ma Geneviève ; c’est près de toi que seront toujours mon repos et mon bonheur.
Tu as tant de choses à faire, mon pauvre garçon, que je vais hâter le déjeuner ; et, pendant que tu seras absent, je sortirai avec Geneviève pour quelques commandes et emplettes indispensables.
Quelles emplettes, chère cousine ?
Une espèce de trousseau, ma fille ; des robes, des chapeaux…
Je n’ai pas besoin de grand-chose.
Comment ! Vas-tu te marier avec ta vieille robe de soie bleue, par hasard, ou la robe de jaconas que tu portes à présent ?
Non, certainement ! La robe de noce, à la bonne heure ; mais j’ai, du reste, ce qu’il me faut.
Ne te faut-il pas des toilettes plus élégantes que celles que tu as, une foule de choses qui te seront nécessaires à Rome et même ici ?