réponds. Mais allons déjeuner, nous en recauserons après. »
En effet, après le déjeuner, qui fut très gai, on reprit la conversation, et Mlle Primerose s’amusa à les taquiner en leur proposant à tous deux des mariages qu’elle trouvait charmants, excellents. Après une heure de cet exercice, elle dit à Geneviève :
« Voyons, nous perdons notre temps à dire des niaiseries. Toi, Geneviève, tu vas te remettre à ton portrait ; seulement toi, Jacques, tu feras bien de te mettre en face d’elle et non à côté : ce serait poser dans le genre de Rame, qui voulait toujours voir ce que faisait petite Maîtresse, tout en posant. Mais, avant de commencer la séance, j’ai à te consulter, Jacques, sur une affaire très importante. Comme tu as fait ton droit, tu sauras me donner un bon conseil.
Très volontiers, chère mademoiselle ; je suis à vos ordres.
Je ne le garderai pas longtemps, Geneviève ; prépare, en attendant, le fond du dessin. »