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pour t’éviter l’ennui de me demander des permissions, je donnerai à Pélagie dix mille francs par an pour ta dépense personnelle, pour Rame et Pélagie ; tu t’arrangeras avec ta bonne pour tes charités, ta toilette, les gages de ta bonne, ceux de Rame et son habillement, tes livres, ta musique, toute ta dépense enfin.

Geneviève.

Je vous remercie bien, mon oncle ; je vais le dire à Pélagie, qui sera bien contente ainsi que ma cousine.

M. Dormère.

Oui, va, ma fille, et habitue-toi à avoir de l’ordre dans tes dépenses. »

Geneviève quitta son oncle en le remerciant, en lui promettant de ne faire aucune dépense déraisonnable, et alla faire part de cette généreuse décision de son oncle à Pélagie et à Mlle Primerose. Elles s’en réjouirent avec elle, et il fut décidé qu’on ferait venir tout de suite le tailleur pour le bel habit rouge de Rame.