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trouver que j’aurais dû lui demander la permission de faire une si grosse dépense avant de la promettre ; j’ai eu tort, et il veut me le faire sentir.

Mademoiselle Primerose.

Le reproche qu’il t’a adressé aurait suffi, ma chère petite ; l’humble aveu que tu en as fait avec tant de douceur aurait dû le toucher. Et quant à moi, ne crains pas que cette dépense puisse me gêner. Sans avoir une fortune égale à la tienne, à la sienne, j’en ai assez pour que quelques centaines de francs ne puissent pas me gêner. Ainsi rassure-toi et n’y pense plus. »

Mlle Primerose embrassa Geneviève, qui lui rendit dix baisers pour un ; elle reprit bientôt son calme et ses leçons.