pu si bien réussir. Je ne vous connaissais pas ce beau talent, ma cousine ; je vous en fais mon sincère compliment. — Comme c’est bien rendu ! — Et bien posé. Rien n’y manque.
Que l’habit, mon cousin. Figurez-vous que Rame a demandé et que je lui ai promis de l’habiller en rouge et or.
C’est ce que j’ai appris en bas à la cuisine, où ils sont groupés autour de Rame qui saute et qui crie ; à eux tous ils font un tapage infernal.
Je n’ai jamais vu un homme si heureux ! Il a manqué de nous étouffer dans un élan de joie.
Je trouve seulement que Geneviève aurait dû me consulter avant de promettre à son nègre un vêtement aussi coûteux.
Je vous demande bien pardon, mon oncle ; c’est vrai ; j’aurais dû vous en demander la permission ; mais j’ai parlé sans réfléchir, et la grande joie de mon pauvre Rame m’a empêchée de sentir que j’avais eu tort.
C’est ainsi que vous faites sans cesse des sottises ; vous agissez et vous parlez toujours sans réflexion.
Excusez-moi, je vous en prie, mon oncle ; j’espère