« Et moussu Georges ? Lui pas venir à château ?
Il est venu avec moi : je crois qu’il est au potager. Veux-tu venir, ma petite Geneviève ?
Oui, certainement. J’irai partout avec toi. — Il ne faut pas que tu viennes, mon pauvre Rame.
Pourquoi cela ? laisse-le venir ; je serai bien content de le voir.
Non, Jacques ; Georges ne l’aime pas, il ne serait pas content.
Georges ne l’aime pas ! Pourquoi cela ? Il a l’air si bon, et il t’aime tant. »
Rame riait en montrant ses dents blanches et se frottait les mains.
Bon petit moussu ! Lui comprendre ; lui bon cœur. Pas comme moussu Georges ; lui pas aimer Rame. Rame trop aimer petite Maîtresse ; lui jaloux ; lui pas aimer petite Maîtresse ; lui faire gronder petite Maîtresse, faire pleurer petite Maîtresse : Rame pas aimer lui. »
Jacques, de plus en plus étonné, sortit avec Geneviève et lui demanda pourquoi Georges ne l’aimait pas.
« Je ne sais pas, dit tristement Geneviève ; j’ai toujours fait ce que j’ai pu pour lui, mais il ne m’aime pas ; c’est peut-être parce que je ne suis pas