Page:Ségur - Aprés la pluie, le beau temps.djvu/122

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Georges.

Oui, très heureux ; les Pères sont très bons ; seulement je trouve qu’ils font trop travailler.

Jacques.

Tu dis cela parce que tu n’as pas encore pris l’habitude de travailler. Quand tu seras habitué, tu ne trouveras pas que ce soit trop.

Georges.

Rodolphe ne dit pas comme toi.

Jacques.

Je crois bien, un paresseux fini ; un vrai cancre, qui ne veut pas travailler. Je te conseille de ne pas l’écouter ; tu te feras punir si tu fais comme lui.

Georges.

Tu es ennuyeux, toi ; tu prêches toujours.

Jacques.

Je ne te prêche pas ; je te donne un bon conseil.

Georges.

Je n’ai pas besoin de conseils ; je sais ce que je dois faire.

Jacques.

Fais comme tu voudras ; seulement je vois bien que tu écoutes trop Rodolphe, et comme tu es mon cousin, je serais fâché de te voir faire comme lui. — Dis donc, Geneviève, je voudrais bien voir Rame, ce bon nègre qui t’aime tant.

Geneviève.

Comment sais-tu cela ?

Jacques.

C’est Georges qui me l’a dit ; il m’a dit que Rame