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sur la place Maub et s’est contenté d’étudier Lucien Descaves. Ce bon écolier dit couramment « emmuré » pour aveugle ou aveuglé et craint, élégant, que « l’amour-propre d’auteur ne l’ait complètement emmuré. » Les savants appelleront sans doute archéo-néologique cette variété timide du dialecte universitaire enrichisseur. La syntaxe de M. Pierre Brun s’efforce aux grâces du « pirouette » et ne tombe que par accident rare dans le « que ajouté. »

Le plus ancien livre de lui que je connaisse est un volume sur Savinien de Cyrano Bergerac. C’est, intéressante peut-être par le sujet traité et par l’abondance de la documentation, une thèse avec tous les mérites lourds et ennuyeux du genre. Une biographie consciencieuse s’efforce de remplacer la légende. Il en sort un Cyrano aussi héroïque et plus rarement violent, mélange curieux de bravoure et de douceur. Jamais ce grand duelliste ne se battit pour lui-même. Seulement il ne savait pas dire non et il servait de second à quiconque le lui demandait. Il partait pour le combat sans enthousiasme, parfois avec un peu d’ennui. Mais le choc des épées le grisait et il finissait par tuer des indifférents pour n’avoir pas osé chagri-