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dra bien trouver « éclectique et équitable ce recueil de Médaillons ». Éclectique, certes. Équitable ? D’intention, je le crains.

Quelques-uns durent trouver équitable le « recueil de médaillons », — c’est à savoir Emile Trolliet peut-être, et certainement le cabotin Botrel, les amazones Bazan, Baye, Bossu, les professeurs Zidler et Chantavoine, et Charles Grandmougin, le rocailleux franc-comtouê. Même à ceux-là il risqua de paraître « étrangement disproportionné ».

Sans doute, M. Zidler ne s’étonna pas de tenir autant de place que Musset. L’inspecteur Manuel, charmé d’être loué plus généreusement que Hugo, songea à son génie plutôt qu’aux notes bienveillantes dont il avait gratifié, j’espère, le professeur Trolliet. Jacques Normand, versificateur de la Muse qui trotte, apprécia la belle impartialité qui lui accorde exactement autant de place qu’au poète de la Légende des Siècles. Quant à Charles Grandmougin, c’est en un triomphe joyeux et légitime qu’il s’étale sur un terrain double de celui où l’on parque José-Maria de Hérédia. Mais, si le cher collègue Zidler comprit la place accordée à Eugène Manuel, il trouva excessive, je le crains, celle