remarquables qualités d’ampleur, d’élégance et d’harmonie !
Et alors, qu’est-ce qu’il faut conclure ? Que M. Bernier n’a pas assez poli son œuvre, sans doute ; mais aussi qu’il a cédé à une heureuse inspiration quand il a entrepris d’écrire son premier roman. Et il faut conclure encore que M. Bernier, qui a tout ce qu’il faut pour exceller dans ce genre, doit se livrer avec allégresse à sa tâche littéraire, exploiter largement la veine féconde qu’il vient de frapper, et nous faire d’autres et meilleurs romans canadiens. Et il faut conclure, enfin, que le public qui achète et lit des livres, doit encourager et applaudir les jeunes qui ont l’ambition haute, très louable, très féconde, et si nécessaire, de mettre au service des meilleures idées leur talent d’écrire.
Juillet 1912.