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Maie, en vérité, trois ou quatre pageé con¬ sacrées à l’analyse dhm chant, ou druuë incantation, qui, en définitive, n’est ni un Chant, ni une incantation, ni autre chose,. cela me éemble un abus. - Un défaut capital des Légendes, c?est là pompe du style. L’auteur a cru quUl fai¬ sait un poème épique, et il à pris pour modèle le style du Paradis Pêrdu ou des Martyrs. C’est un non-sens et lui man¬ que de goût absolu. Uné nouvèlie cita¬ tion démontrera la vérité cette criti- qùe. Mct'rô o*.\ vrA'. i V^V;oVMa ^ Madame Hôueli descend ie fleuve en candt^* là nuit, et elle interrogei l’un dés canotiers, un sauvage, sur le compte de la Jonâleme. Voici ce que j’appëierai le prélude de là réponse du sauvage : u Le Miragé du Lac qui dort sur les 44 genoux de la Fleur ies Neiges est plus u beaü que le nénuphar blanc des gran- 44 des eaux.\t'\t\\tr'S\t*\t‘ 44 Le lac où .se mirent la folle avoine 44 et les roseaux du rivage e9t moins limpi- 44 de que ses yeux et son régard est plus 44 brillant que l’étoile du soir. I i i ' 44 Ses lèvres sont deux grappes dêfrai- 44 ses mûres et ses dents sont des flocons 44 de nëigèl '\tvi*'A\t<;î\tF\tv\t<ijj" 44 Les lianes, au printemps, sont moins 44 flexibles que sa chevelure.