Page:Routhier - Portraits et Pastels Littéraires (sous le pseudonyme Jean Piquefort), 1873.djvu/19

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il vice et la débauche à tràVers une peau u voltairienne” î •.7 Toute cette phrase ronflante et bourrée d’épithètes manque de naturel et elle étonne chez un auteur, ordinairement si gracieux. Peau voUairienne est de mauvais goût, surtout quand elle recou¬ vre un spectre. Il, répugne aussi de voir un fantôme qui est en même temps ulcère, cadavre et spectre, ! Je continue la citation : a Le voyez-vous, là-bas, branlant une 44 tête décrépite, ivre du vin de tous les 44 crimes et cheminant à traVers le siècle 44 en écorchant, à chaque pas, ses mem- 44 bres chancelants sur les débris des 4- croix et des sceptres ? u Entendez-vous, au sein de la nuit, sa ^ vnir rrni tinfp rnrnmi* un o-lnc funAhro r et le'sarcasme ? ” Ouf î n!ést-ce pas fatiguant à lire ? Et que pensez-vous d’uné voix qvLÏpavr, mais qui bave]d-ûnerlèvre7édèhtéê ?} 1 : • Maintehâhwsi,)le^I^cteuf:r&rt> cûrièux de savoir quels blàsphlêmëà bavait \cëtik voix à la lèvre Menti, il poiirra lire aux pages 221 et 22,2 deé Légendes <îes!‘ vers d’Alfred de Mûsset, qui sont peut-être les plus beaux dé la langue française et qui