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— 16 — Il ne tient pas non plus pour méprisa¬ ble le succès qui rapporte un peu d’ar¬ gent, ètj de tous nos littérateur^ il est probablement le seul qui ait sû retirer de bons bénéfices de sa littérature. '\t»

  • Pour se convaincre que^ dans l’esprit

de l’auteur, les Légendes étaient un livre à effët, il sufiit de parcourir la table des chapitres : Apparition !’ Silhouette ! Mort ! Vision! La Vesprée! Agonie! Lamentation! Réve! Sang ! Serpent ! Hallucinations! Le Mirage du Lac ! Un Esprit ! Comme un luth d'ivoire ! Course ! V écho de la montagne ! Une âme défleurie ! Les visions ! GaseUes et tigres ! Vorchestre infernal ! J’en passe quelques uns assez ronflants ! On ne voitrien d’aussi féérique dans les Mille et me nuits ou dans les contes d*Hoff¬ mann. Il faut dire que les Légendes sont aussi des contes, avec une physionomie romantique très prononcée, d ' l J ' Si des chapitres je passe aux épigra¬ phes, lè fantastique grandit et la ten¬ dance à l’effet devient plus manifeste en¬ core. Ils soiït a lire et j’y renvoie le lecteur, qui pourra constater en même temps que la ponctuation né le ' cède en Malgré tout cet appareil, les Légendes n’ont pas créé toute la sensation désirée. -