Et vous avez pensé que je serais assez naïf et assez bête…
Oh ! non. Je sais très bien que vous n’êtes ni naïf ni bête. Mais j’ai pensé qu’il restait peut-être encore en vous assez d’honnêteté pour comprendre que l’œuvre proposée serait pour vous un mode louable de rembourser les sommes énormes que vous devez au gouvernement de Sa Majesté.
Et c’est avec ces phrases doucereuses que vous osez m’accuser de concussion.
M. le gouverneur, vous êtes plus bigot que moi — mais sous le régime du roi Voltaire, vos bigoteries ne passeront pas pour des vertus.
Voilà des injures que je ne tolérerai pas.
Vous me traitez comme un voleur, et je vous fais l’honneur de vous donner mon nom. Ce n’est pas moi qui suis l’insulteur.
Nous ne comprenons pas la vie de la même fa-