Au pied du grand chêne où je l’ai enterré hier, mon pauvre Trepezec a dû tressaillir en entendant nos acclamations victorieuses.
Oui, mais de nouveaux camarades sont allés dormir à ses côtés. Cette victoire nous coûte cher.
Elle coûte plus cher à nos ennemis — quatre mille morts ou blessés ! Les nôtres se comptent par quelques centaines. Gloire à eux ; car ils sont tombés au champ d’honneur, et ce sont leurs drapeaux victorieux qui flottent aujourd’hui sur leur couche funèbre.
Les Canadiens en ont perdu beaucoup. Ce pauvre Baptiste a été tué. Il s’est battu comme un lion, et il m’a recommandé sa Françoise.
Pauvre garçon ! Tous, Français et Canadiens, se sont admirablement battus.
Oui, certes, mais les Anglais aussi ont été braves ; et ce fut un moment terrible, quand, re-