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pouvoirs[1], et se déclarait dans l’impossibilité d’exécuter le deuxième article du traité, tout en donnant satisfaction sur tous les autres. Son principal argument était le danger qui résulterait d’une alliance offensive du taïcoun avec une puissance étrangère, pour opérer contre une partie de l’empire, alliance qui ne manquerait pas de soulever tout le pays. Rien ne put faire changer cette résolution, et, après plusieurs séances infructueuses, les autorités étrangères, regardant comme le meilleur parti celui qui rendrait inutile le second article de la convention de Paris, ne virent plus d’obstacles à la reprise de l’expédition suspendue. Les commandants en chef, après ce dernier sursis, se disposèrent donc de nouveau à l’appareillage. — Aux négociations diplomatiques allaient succéder d’intéressantes opérations militaires.

  1. Ces derniers étaient consignés à Kanagawa, où le paquebot les avait déposés, sur des ordres venus immédiatement de Yedo.