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qui se répercutent sur tous les points où couve la sédition ; elle les inspire et y applaudit, mais elle n’y participe pas. Ce sont des malfaiteurs solitaires, où en petites bandes, qui s’y livrent. Certains chefs plus avisés, ont quelquefois, dit-on, recommandé de s’abstenir de tentatives qui trahissaient les complots tramés. Leur prudence s’est vainement heurtée contre les impatiences populaires. Aux temps où les Cours d’assises statuaient sans l’assistance des jurés, ou plutôt faisaient elles-mêmes office de jury, certains magistrats, tenant compte de la force de ces influences ambiantes, concluaient à une responsabilité atténuée et inclinaient à modérer la répression ; d’autres, qui avaient principalement en vue l’intérêt de la sécurité publique, se montraient d’une inflexible sévérité.

Les juifs ne commettent pas de crimes brutaux. Leurs maximes religieuses défendent de verser Le sang, et d’ailleurs rendus timides à l’excès par la persécution, ils ont dû plier plutôt que de lutter pour vivre, et, avec les mœurs guerrières de leurs ancêtres bibliques, ils auraient disparu depuis longtemps de l’humanité. Ils ont la spécialité de la banqueroute. dans laquelle ils trouvent toujours des moyens de s’enrichir, du faux commercial, de l’escroquerie, etc… Leurs façons cauteleuses, l’humi-