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les Degrés relatifs à ces Clefs se monte à vingt-quatre ; c’est-à-dire, trois Octaves & une Quarte, depuis le fa qui se trouvé au-dessus de la premiere ligne, jusqu’au si qui se trouvé au-dessous de la derniere, & tout cela forme ne ensemble ce qu’on appelle le Clavier général ; par où l’on peut juger que cette étendue à fait long-tems celle du systême. Aujourd’hui acquiert sans cessé de nouveaux Degrés, tant à l’aigu qu’au grave, on marque ces Degrés sur des lignes postiches qu’on ajoute en haut ou en bas, selon le besoin.

Au lieu de joindre ensemble toutes les lignes, comme j’ai fait, (Pl. A. Fig. 5) pour marquer le rapport des Clefs, on les sépare de cinq en cinq, parce que c’est à-peu-près aux Degrés compris dans cet espace qu’est bornée l’étendue d’une commune. Cette collection de cinq lignes s’appelle Portée, & l’on y met une Clef pour déterminer le nom des Note, le lieu des semi-Tons, & montrer quelle place la Portée occupe dans le Clavier.

De quelque maniere qu’on prenne, dans le Clavier, cinq lignes consécutives, on y trouvé une Clef comprise, & quelquefois deux ; auquel cas on en retranche une comme inutile. L’usage a même prescrit celle des deux qu’il faut retrancher, & celle qu’il faut poser ; ce qui a fixé aussi le nombre des positions assignées à chaque Clef.

Si je fais une Portée des cinq premieres lignes du Clavier, en commençant par le bas, j’y trouvé la Clef de fa sur la quatrieme ligne : voilà donc une position de Clef, & cette position appartient évidemment aux Notes les plus graves ; aussi est-elle celle de la Clef de Basse.