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Angelique.
Voyez-vous, ma chere Lucinde, on ne tient pas tout ce qu’on se propose ; je gage que vous vous radoucirez.
Marton.
Les hommes sont furieusement adroits ; vous verrez qu’on vous appaisera.
Lucinde.
Soyez en repos là-dessus.
Angelique.
Prenez-y garde, au moins ; vous ne direz pas qu’on ne vous a point avertie.
Marton.
Ce ne sera pas notre faute si vous vous laissez surprendre.
Lucinde.
En vérité, je crois que vous voulez me faire devenir folle.
Angelique.
Bas à Marton. La voilà au point. Haut. Puisque vous le voulez donc, Marton va vous l’amener.
Lucinde.
Comment ?
Marton.
Nous l’avons laisse dans l’antichambre, il va être ici à l’instant.
Lucinde.
O cher Cléonte ! que ne peux-tu voir la maniere dont je reÇois tes rivaux.