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lignes obliques vers la gauche, est toujours de l’octave A, mais à différens degrés, suivant le ton ou l’on est. La même touche, par exemple, sera ut dans le ton majeur de mi, re dans celui de re, mi dans celui d’ut, fa dans celui de si, sol dans celui de la, la dans celui de sol, si dans celui de fa. C’est toujours la même touche, parce que c’est la même colonne, & c’est la même octave, parce que cette colonne est renfermée entre les mêmes lignes obliques. Donnons un exemple de la façon d’exprimer le ton, l’octave & la touche sans équivoque. ( Voyez la PL Exemple 11. )

Cet exemple est à la clef de re, il faut donc le rapporter au quatrieme rang, répondant à la même clef, l’octave B, marquée sur la ligne, montre que l’intervalle supérieur dans lequel commence le chant, répond à l’octave supérieure C : ainsi la note 3, marquée d’un à dans la table, est justement celle qui répond à la premiere de cet exemple. Ceci suffit pour faire entendre que dans chaque partie on doit mettre sur le commencer de ligne, la lettre correspondante à l’octave, dans laquelle le chant de cette partie roule le plus, & que les espaces qui sont au-dessus & au-dessous, seront pour les octave, supérieure & inférieure.

Les lignes horizontales servent à séparer, de demi -ton en demi-ton, les différentes fondamentales, dont les noms sont écrits à la droite de la table.

Les lignes perpendiculaires montrent que toutes les note traversées de la même ligne, ne sont toujours qu’une même touche, dont le nom naturel, si elle en à un, se trouve au sixieme rang, & les autres noms dans les autres rangs de la