Page:Rousseau - Collection complète des œuvres t8.djvu/155

Cette page n’a pas encore été corrigée

860 Pour vous plaire, madame, il n'est rien qu'on ne fasse.

ISABELLE, à part.

Le coeur me bat : je crains la fin de tout ceci.

DORANTE, à part.

Le futur est en blanc ; tout va bien jusqu'ici.

ISABELLE, bas.

Il signe sans façon !… À la fin je soupçonne…

À LISETTE.

Ne me trompez-vous point ?

LISETTE.

En voici d'une bonne ! 865 Il serait fort plaisant que vous le pensassiez !

ISABELLE.

Hélas ! Et plût au ciel que vous me trompassiez !

Je serais sûre au moins de l'amour de Dorante.

LISETTE.

Pour en faire quoi ?

ISABELLE.

Rien. Mais je serais contente.

LISETTE, à part.

Que les pauvres enfants se contraignent tous deux !

ISABELLE, à VALERE.

870 Valère, enfin l'hymen va couronner nos voeux ;