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philosophe toutes les précautions superflues qui lui auroient été jadis si nécessaires. 150
Let. XIV. — De M. de Wolmar à Mme d’Orbe. Il lui annonce son départ, & l’instruit du projet qu’il a de confier l’éducation de ses enfans à Saint-Preux ; projet qui justifie sa conduite singulière à l’égard de sa femme & de son ancien Amant. Il informe sa cousine des découvertes qu’il a faites de leurs vrais sentiments, & des raisons de l’épreuve à laquelle il les met par son absence. 160
Let. XV. De Saint-Preux à Milord Edouard. Affliction de Mme de Wolmar. Secret fatal qu’elle révèle à Saint-Preux, qui ne peut pour le présent en instruire son ami. 168
Let. XVI. De Mme Wolmar à son mari. Elle lui reproche de jouir durement de la vertu de sa femme. 171
Let. XVII. De Saint-Preux à Milord Edouard. Danger que courent Mme de Wolmar et Saint-Preux sur le lac de Genève. Ils parviennent à prendre terre. Après le dîner, Saint-Preux mène Mme de Wolmar dans la retraite de Meillerie, où jadis il ne s’occupoit que de sa chère Julie. Ses transports à la vue des anciens monumens de sa passion. Conduite sage et prudente de Mme de Wolmar. Ils se rembarquent pour revenir à Clarens. Horrible tentation de Saint Preux. Combat intérieur qu’éprouve son amie. Ibid.
CIXQUIEME PARTIE.
Lettre Premiere de Milord Edouard à St-Preux. Conseils et reproches. Éloge d’Abauzit, citoyen de Genève. Retour prochain de Milord Edouard. 183
Let. II. De St-Preux à Milord Edouard. Il assure à son ami qu’il a recouvré la paix de l’âme ; lui fait un détail de la vie privée de M. et de Mme de Wolmar, & de l’économie avec laquelle ils font valoir leurs biens, & administrent leurs revenus. Critique du luxe de magnificence et de vanité. Le paysan doit rester dans sa condition. Raisons de la charité qu’on doit avoir pour les mendiants. Égards dus à la vieillesse.