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Cet agrément n’étoit vraisemblablement pas connu de Rousseau (malgré les nouveaux Elémens du chant), car il n’en fait aucune mention : cinquieme différence.

Le Pere Souhaitty marque l’octave inférieure par une virgule, 1, 2, 3, &c. & l’octave supérieure par un point, 1. 2. 3. &c.*

[*Elémens du chant, page 9.]

Rousseau marque les octaves supérieures par un point au-dessus du chiffre 1, 2, 3, &c. & les octaves inférieures par, un point au-dessous du chiffre 1, 2, 3, &c. ou bien par la seule position des chiffres, en plaçant ceux qui appartiennent à l’octave supérieure au-dessus de la ligne horisontale qui porte les chiffres de l’octave intermédiaire, & au-dessous de cette ligne, ceux qui appartiennent à l’octave inférieure. Quand il veut sortir de ces octaves pour monter, ou descendre, il ajoute une ligne accidentelle au-dessus, ou au-dessus des chiffres déjà posés hors de la ligne principale ; & au moyen de trois lignes seulement, il peut parcourir l’étendue de cinq octaves ; ce qu’on ne sauroit faire dans la musique ordinaire, à moins de dix-huit lignes : sixieme différence.

On a vu quel usage le Pere Souhaitty fait de la virgule.*

[*Même page.]

Rousseau ne s’en sert que pour séparer les tems de la mesure : objet dont le Pere Souhaitty ne s’est nullement occupé : septieme différence. Mais.....j’ai tort.....ce ne sont pas les différences qu’il faut compter ; elles sont innombrables ; ce sont les rapports : or je soutiens qu’il n’y en a qu’un seul, l’adoption des chiffres : encore ce rapport est-il anéanti par