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du Compositeur de Lyon, il en ait fait une nouvelle, qui est celle que nous connoissons ; mais aussi pourquoi les morceaux qu’en dernier lieu il a voulu substituer aux anciens, ont-ils été trouvés si médiocres, qu’il a fallu les faire disparoître à jamais, & en revenir aux premiers ? Nous supplions nos lecteurs, ajoute l’Auteur du Journal, d’observer que nous n’avons pas attendu que la mort nous privât de cet homme illustre, pour élever un pareil doute, qui ne fait pas grand’-chose à sa célébrité, & qui ne nous empêchera jamais de payer le juste tribut d’admiration que nous devons à son éloquence & à son génie. Nous aurions laissé en paix sa cendre, s’il n’avoit rien dit de ce qui regarde la musique du Devin du Village dans la brochure dont nous rendons compte.”