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Goternitz.
Vous avez raison. Les lauriers ne sont pas moins le prix du courage que de la victoire. Nous-mêmes depuis que nous cédons aux armes triomphantes de votre Roi, nous ne nous en tenons pas moins glorieux, puisque la même valeur qu’il emploie à nous attaquer, montre la nôtre à nous défendre. Mais voici Sophie.
SCENE IV.
GOTERNITZ, MACKER, DORANTE, SOPHIE.
Goternitz.
Approcher, ma fille, venez saluer votre époux, ne l’acceptez-vous pas avez plaisir de ma main ?
Sophie.
Quand mon cœur en seroit le maître, il ne le choisiroit pas ailleurs qu’ici.
Macker.
Fort bien belle mignonne ; mais…. (à Dorante.) quoi ! vous ne vous en allez pas ?
Dorante.
Ne devez-vous pas être flatté que mon admiration confirme la bonté de votre choix ?