Page:Rousseau - Collection complète des œuvres t14.djvu/413

Cette page n’a pas encore été corrigée

LETTRE DE M. ROUSSEAU À M. HUME.

“Je suis malade, Monsieur, & peu en état d’écrire ; mais vous voulez une explication, il faut vous la donner, il n’a tenu qu’à vous de l’avoir depuis long-tems."

[* Premiere note de M. Hume. Page 313. ] "M. Rousseau ne m’a assurément jamais donné lieu de lui demander une explication. Si pendant que nous avons vécu ensemble, il a peu quelques-uns de ces indignes soupçons dont cette lettre est remplie, il les a tenus bien secrets.”

Pas trop, ce me semble. Il ne falloit que lire celle du 22. L’espece d’aveuglement que M. Hume semble avoir mis à la lire, est la seule excuse valable qu’il puisse donner. J’aime mieux croire M. Hume distrait que coupable.

[*Page 318 de la lettre.] “Quand il cherche à aliéner de moi cet honnête homme, (M. Davenport), il cherche à m’ôter ce qu’il ne m’a pas donné.”

[*Ibidem. Note.] “ M. Rousseau me juge mal, & devroit me connoître mieux. Depuis notre rupture, j’ai écrit à M. Davenport pour l’engager à conserver les mêmes bontés à son malheureux hôte.”

Je suis fâché de remarquer que l’air de bonté protectrice de porte cette note, ne pouvoit être que vain. M. Hume, n’est comme on l’a dit ci-devant, que la connoissance de M. Davenport qui a reçu chez lui M. Rousseau par amitié. Où