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de n’en exiger que 20 ou 25. Le surplus de la dépense, ainsi que les frais d’ameublement pour sort habitation, devoient être fournis à son insçu par M. Hume : aussi dit - il, avec modestie : “ce plan dans lequel il n’entroit assurément aucun motif de vanité, puisque le secret en faisoit une condition nécessaire, n’eut pas lieu :” & tout de suite il cite pour témoins Mrs. Stewart & Elliot. Il pouvoir aussi appeller en témoignage le fermier qu’on avoit trouvé,*

[*Page 294.] ce qui ne fait en tout que trois, & prouve contre le proverbe vulgaire, qui dit qu’un secret connu de trois personnes, n’en est plus un.

Ce second plan n’ayant pas eu plus de succès que le premier, M. Hume en forma un troisieme beaucoup plus magnifique. Ce fut d’acheter la maison de campagne du colonel. Webb, avec un petit bien qui y est annexé, pour en faire un établissement à M. Rousseau. Les témoins ne manquent pas ici.*

[*Page 295.] M. Hume est toujours en regle.

Ce qui me peine pour lui, c’est qu’il démontre sans réplique, que sans avoir dépensé un sou pour M. Rousseau, il avoir, à son intention, préparé des dépenses considérables en idée d’où je conclus 1 ?. que M. Hume ne court aucun risque de se ruiner. 2º. Qu’il est malheureux : car c’est l’être, que de ne pouvoir faire du bien quand on le desire.

Après nous avoir exposé progressivement ses soins infructueux, il vient (page 295) reprendre M. Rousseau à Paris, & tout-à-coup il le transporte à Wootton.*

[*Wootton est une maison de campagne appartenante à M.

Davenport dans le comté de Disbig.] Je consens de ne