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la tonique est une tierce au-dessous d’elle. Il suit encore que les mêmes noms des notes et les notes affectées de la même manière, du moins en descendant servent également pour l’un et l’autre mode, de sorte que non seulement on n’a pas besoin de faire une étude particulière des modes mineurs : mais que même on serait à la rigueur dispensé de les connaître, les rapports exprimés par les mêmes chiffres n’étant point différents quand la fondamentale est tonique que quand elle est médiante : cependant pour l’évidence du ton et pour la facilité du prélude on écrira la clé tout simplement quand elle sera tonique, et quand elle sera médiante on ajoutera au dessous d’elle une petite ligne horizontale. (Voyez la pl. Ex. 7. et 8.)

Il faut parler à présent des changements de ton : mais comme les altérations accidentelles des sons s’y présentent souvent, et qu’elles ont toujours lieu dans le mode mineur en montant de la dominante à la tonique, je dois auparavant en expliquer les signes.

Le dièse s’exprime par une petite ligne oblique qui croise la note en montant de gauche à droite, sol dièse, par exemple, s’exprime ainsi, 5/. Fa dièse ainsi, 4/. Le bémol s’exprime aussi par une semblable ligne qui croise la note en descendant  ; 7, 3, et ces signes, plus simples que ceux qui sont en usage, servent encore à montrer à l’œil le genre d’altération qu’ils causent.

Pour le béquarre, il n’est devenu nécessaire que