Page:Rousseau - Beaux-arts, 1824.djvu/140

Cette page n’a pas encore été corrigée

chiffre, et sur tout par la simplicité de sa figure, que j’ai cru devoir le préférer. Je l’emploierai donc de la même manière et dans le même sens par rapport à la valeur, que les notes ordinaires, c’est-à-dire, que les chiffres 1, 2, 3, etc. et les règles que j’ai établies à l’égard des notes étant toutes applicables à leurs silences relatifs, il s’en suit que le zéro par sa seule position et par les points qui le peuvent suivre lesquels alors exprimeront des silences, suffit seul pour remplacer toutes les pauses, soupirs, demi-soupirs, et autres signes bizarres et superflus qui remplissent la musique ordinaire.

EXEMPLE TIRÉ DES LE¨ÇON DE M. MONTECLAIR

Fa……

Les chiffres 4 et 2 placés ici sur des zéro marquent le nombre de mesures que l’on doit passer en silence.

Tels sont les principes généraux d’où découlent les règles pour toutes sortes d’expressions imaginables sans qu’il puisse naître à cet égard aucune difficulté qui n’ait été prévue, et qui ne soit résolue en conséquence de quelqu’un de ces principes.

Je finirai par quelques observations qui naissent du parallèle des deux systèmes.

Les notes de la musique ordinaire sont elles plus ou moins avantageuses que les chiffres qu’on leur substitue ? C’est proprement le fond de la question.

Il est clair, d’abord, que les notes varient