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468 LETTRES liNÉDlTES.

feuilletant mes livres de plantes, comme si je n avais que cela à faire.

Donnez-moi de vos nouvelles et de celles de madame de Verdelin. Je devrais déjà leur en avoir demandé moi- même, mais c’est un plaisir que je veux prendre un peu à mon aise pour le mieux goûter.

Si vous pouvez envoyer de la laine de Hollande à made- moiselle Renou, je vous prie de vouloir bien y joindre un bon gros bonnet pour moi de laine de Ségovie, car le temps est si rude que j’ai froid à la tête et partout.

Je me souviens que vous m’avez pourvu de gants de cas- tor, qui sont usés et qui en demanderaient d’autres. J’ai demandé à Guy son envoi de livres- Mais joublie que voilà bien des commissions pour quelqu’un qui ne sort que de nuit. Ne les faites, je vous en prie, que quand vous aurez des moments à perdre que vous voudrez bien employer pour moi.

Adieu, mon bon ami, je vous embrasse de tout mon cœur.

Quand vous m’écrirez, ne mettez que mon nom, sans faire mention d’aucun autre ; je suis assez connu ici pour que ce soit désormais un soin superflu.

LXI

AU MÊME.

Jeudi, 26 novembre 1767.

J’ai ie(,u tous vos envois, et j’ai fait part à M. du Peyrou, qui vous en remercie et vous salue, de l’article d^la lettre