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LETTRES INÉDITES. 46i

LVI

À M. DE UJZE.

Trye, 16 septembre 1767.

Recevez mes remerdments, monsieur, de la commission que vous avez pris la peine de faire auprès de M. Guy, des nouvelles que vous avez bien voulu me donner de notre excellent ami et de la permission que vous m’accorderez de vous regarder aussi comme tel. Les marques d’amitié que j’ai déjà reçues de vous me sont des garants de celles que j’en pourrais attendi*e dans l’occasion et m*engagent à y répondre par toute ma confiance que j’ai appris à ne pas prodiguer. Peut-être avant qu’il soit peu, notre bon médiateur pourra-t-il vous procurer le plaisir de m’étre utile et à moi celui de vous être obligé. N’ôtes-vous point tenté de faire ici un tour de campagne ? Je vous en presse- rais davantage si j’étais chez moi, plus près de Paris, et que je vouç crusse moins occupé. Je vous prie, monsieur, de me rappeler au souvenir de madame de Luze. Que ne puis-je espérer d’avoir un jour cet avantage en personne auprès d’elle et auprès de vous I

LVII

À M. C01NI«T.

Ce lundi, 21 septembre 1767.

J’étais très en peine de votre état et j’apprends votre ré- tablissement avec bien de la joie. Je voudrais bien avoir