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AVERTISSEMENT DE L’ÉDITEUR

Lors des recherches que nous avons faites dans la bibliothèque de Neuchâtel, nous avons été frappé par la grande quantité de lettres autographes de Rousseau qui se trouvaient parmi ses manuscrits. Un examen attentif nous a prouvé que la plupart d’entre elles étaient encore inédites, et nous avons pu, par conséquent, en joindre un nombre assez, considérable à ce volume. Presque toutes celles qu’on trouvera adressées à M. Coindet, un Genevois qui était établi à Paris, nous ont été communiquées, ainsi que plusieurs autres, par son petit-neveu, M. le docteur Coindet ^ Les plus intéressantes de ces lettres sont celles que Jean-Jacques écrivait de Trye à son jeune compatriote ; elles nous initient à la vie intime du philosophe à cette époque, et jettent un nouveau jour sur les complots imaginaires dont il ne cessait alors de se croire entouré. Remarquons encore que les lettres que nous avons recueillies à Neuchàtel n’étaient en général que des copies ou des brouillons de celles que Tauteur en-

  • Nous offrons ici nos sincères remerciements à M. le docteur Coindet

d’avoir bien voulu mettre à notre disposition les lettres de Rousseau que nous faisons connaître aujourd’hui. Le docteur Coindet, outre un manu- scrit complet de VÉmiley a le bonheur de posséder un des deux magnifiques portraits au pastel de Jean-Jacques que fit le célèbre peintre la Tour ; c’est ce portrait qui avait été destiné à la maréchale de Luxembourg.