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doit la vie au Ciel reprend son vol vers les hauteurs célestes.

XXXII

Nos forces physiques, notre habileté manuelle, notre ingéniosité, nos facultés mentales ne nous appartiennent pas ; ce sont des instruments de travail que nous prête la Nature. Nous avons à les lui rendre à la mort, non pas détériorés, non seulement dans l’état où nous les avons reçus, mais perfectionnés et capables de répondre mieux aux besoins de nos remplaçants à qui ils vont être confiés.

XXXIII

La naissance n’est pas un commencement. C’est une suite.

XXXIV

Comme l’action et la réaction se rapportent réciproquement dans la Nature, ainsi se rapportent la révélation et la foi. Là où il n’y a point de réaction, l’action cesse nécessairement. Là où il n’y a pas de foi, aucune révélation ne peut avoir lieu. Mais plus il y a de foi, plus il y a de révélation ou de développement des vérités qui sont dans l’obscurité et qui ne peuvent être développées que par notre confiance.

XXXV

Aucune génération d’un être quelconque ne va sans la corruption d’un autre. L’avènement d’une forme plus parfaite n’a lieu que par la corruption de la forme précédente ; de telle sorte cependant que toujours la forme