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LVII

Affectionnez-vous aux choses d’en-haut et non aux choses de la terre.

LVIII

Si celui qui te hait a faim, donne-lui du pain à manger, et s’il a soif, donne-lui de l’eau à boire.

LIX

Ne maudissez jamais des deux mains, afin qu’il vous en reste toujours une pour pardonner et pour bénir.

LX

Sois patient pour supporter les défauts et les faiblesses d’autrui : tu en as, toi-même, beaucoup qu’il faut qu’autrui supporte. Si tu ne peux arriver à te rendre toi-même tel que tu voudrais être, comment pourras-tu modifier les autres suivant ton bon plaisir ? Nous désirons volontiers la perfection chez autrui et nous ne cherchons cependant pas à déraciner nos défauts. Nous voulons voir les autres corrigés parfaitement, mais nous ne nous corrigeons pas nous-mêmes. La trop grande liberté d’autrui nous déplaît, mais nous n’aimons pas qu’on nous refuse l’objet de notre désir. Nous souhaitons voir les agissements d’autrui réglés par des lois : mais, nous-mêmes, ne supportons aucune contrainte. Ce qui prouve clairement que nous n’aimons pas le prochain comme nous-mêmes.

LXI

Il faut semer la douceur par l’exemple, car la méchanceté s’exaspère par la méchanceté.